Aujourd’hui, nous concluons cette mini-série en trois articles sur la manière de faire les bons choix. En octobre, nous avons commencé avec « Objectiver ses choix », et nous avons poursuivi en novembre avec « Choisir ce qui nous fait vibrer ». Aujourd’hui, nous terminons avec « Dédramatiser ses choix » : pour cela, je vais vous présenter 2 pistes.
La première résulte d’un constat simple : il arrive parfois qu’après avoir fait un choix et opté pour une option, nous continuons de comparer avec celle que nous n’avons pas choisie. On se dit alors : « Ah, si j’avais choisi cette option, j’aurais eu ceci ou cela« . Et c’est ainsi que l’on se retrouve déçu de ne pas avoir opté pour cette autre possibilité.
Cependant, il est important de se rappeler qu’aucune option n’est parfaite. Si un choix parfait existait, cela serait bien plus simple et nous n’aurions pas autant de difficultés à prendre une décision ! Donc, l’option choisie n’est pas idéale, mais elle a été sélectionnée car elle offre le plus grand nombre d’avantages. Je vous invite à vous concentrer sur ces bénéfices et non sur ce que vous avez laissé de côté.
Parfois, on se dit aussi : « Si j’avais su, je n’aurais pas pris cette décision. » Mais en réalité, à l’époque, on ne savait pas ! Nous avons fait le meilleur choix possible avec les informations dont nous disposions.
Pour m’aider à dédramatiser mes choix, j’ai mis en place une approche que je souhaite partager avec vous. Plutôt que de me focaliser uniquement sur l’option que je choisis, je prends aussi en compte l’option que je n’ai pas retenue. Cela m’aide à accepter ce que je ne vais pas avoir, à accepter les conséquences et les éléments dont je ne bénéficierai pas. Cela me permet de « faire le deuil » de l’option rejetée, de tourner la page et de me concentrer pleinement sur l’option que j’ai retenue et sur ses avantages.

Je vous ai promis une deuxième piste pour dédramatiser ses choix. Il s’agit de l’idée d’accepter de ne plus être seul aux commandes et de confier la décision à quelqu’un d’autre. Cela peut être une question de compétence ou de prise de recul.
Je vous donne 2 exemples : d’abord, pour la compétence, dans le cadre d’un choix médical, il est fréquent de demander l’avis d’un professionnel. Si vous deviez prendre une telle décision pour vous-même ou pour un proche, quel choix feriez-vous ? Il y a des éléments que nous n’avons pas pour faire ce choix-là.
Ensuite, pour la prise de recul, vous avez sûrement des exemples autour de vous où une personne doit prendre une décision et, de l’extérieur, il semble évident quel est le bon choix. Mais en réalité, ce n’est pas toujours aussi simple vu de l’intérieur. De la même manière, lorsque vous devez faire un choix pour vous-même, vous pouvez vous appuyer sur une personne de confiance pour vous aider à prendre la bonne décision. Cela vous permettra de concentrer votre énergie sur la mise en œuvre du choix, plutôt que de perdre de l’énergie dans le doute ou la culpabilité de savoir si vous avez bien choisi ou non. L’idée est de vous confier à une autre personne, afin de vous focaliser sur l’exécution et la réussite de la décision que vous avez prise.
Ainsi, nous arrivons à la fin de cette série. J’espère que, à travers cet article et les 2 précédents, vous avez trouvé des astuces qui vous aident à faire les bons choix.
Pour ma part, j’ai abordé ce sujet car je traversais une période difficile, et je constate que la situation s’améliore. Merci de m’avoir permis de partager tout cela avec vous !