Ne faites aucune supposition

Ne faites aucune supposition

Certains d’entre vous auront reconnu le troisième accord toltèque provenant du livre de Don Miguel Ruiz qui traite de 4 principes de vie pour être plus équilibré dans notre relation aux autres et à nous-même.

Le troisième accord toltèque nous invite à ne pas faire de supposition.

Ces suppositions, ce sont les hypothèses qu’on formule quand on recherche des réponses.

Voici un exemple : Nicolas me dit qu’il n’a pas le temps de traiter son dossier et je me dis qu’en fait il ne s’intéresse pas à ce dossier, ou qu’il attend que ça soit moi qui fasse tout, ou qu’il est en train de traîner pour ne pas le faire finalement. Bref, je me raconte des tas de choses. Peut-être que certaines sont justes, peut-être que certaines sont fausses. Le seul moyen de le savoir ça serait d’aller vérifier auprès de Nicolas.

Parfois, quand je cherche des réponses, je vais les chercher auprès de mes collègues ou de mes proches. « Tiens, Nicolas a dit ça, moi je pense ceci, et toi qu’est-ce que tu en penses ? » Et de la même manière, on va se raconter des histoires sans aller voir Nicolas.

Alors effectivement, ne pas faire de supposition c’est d’aller voir la personne concernée pour clarifier ce qui se passe. On peut  :

  • lui poser la question de manière ouverte sur où elle en est, sur les perspectives, etc
  • lui partager nos scénarios, en lui disant : « je suis inquiet de ci, ou de ça ».

Alors la personne va pouvoir nous apporter les précisions qu’on recherche. Et c’est elle seule qui aura la vraie réponse sur ce qu’il se passe.

Alors j’imagine déjà que certains d’entre vous se disent : « ok, mais il y a certaines personnes qui vont nous raconter n’importe quoi, ils ne vont pas oser nous dire qu’ils s’en foutent du dossier et vont nous mener en bateau ». Oui, c’est vrai, ça peut arriver. Dans mon expérience, ça représente moins d’un quart des personnes, peut-être 20 %. Et alors en voulant me prémunir de ces 20% qui ne seraient pas fiables, je me prive des 80% qui m’apporteraient de la clarté, des 80% qui me permettraient de mieux comprendre l’autre et de renforcer notre relation.

Alors oui, je fais le choix de prendre le risque de ces 20% (que je vais rapidement identifier) pour pouvoir profiter des 80% qui vont me donner de la clarté, qu’ils vont poser les choses et qui vont favoriser la collaboration.