Voici une situation qui m’a été soumise par une participante : « Je suis très fatiguée parce que je canalise beaucoup d’énergie à être positive dans la journée pour garder des bonnes relations avec les autres et éviter des tensions. Mais le soir, je n’arrive pas à relâcher toutes ces tensions en moi et je dors mal. Jour après jour, j’ai l’impression d’être dans un cercle vicieux. »
La question qui nous est soumise, c’est l’équilibre dans ce que je fais, entre ce que cela m’apporte et ce que cela me coûte, ainsi que ce que cela apporte et coûte aux autres.
L’idée, n’est pas de raisonner uniquement par rapport à un groupe (« il faut que ce soit bien pour les autres et tant pis si je prends sur moi »), mais plutôt de raisonner d’une manière globale, sur un équilibre global, comme s’il y avait une espèce de balance universelle qui vérifie que tout est OK, convenable, acceptable pour tout le monde.
En l’occurrence dans la situation qui est décrite, on a une personne pour qui ce n’est pas du tout acceptable. C’est
difficile à vivre, c’est un cercle vicieux.
Alors la piste pour en sortir va être de réajuster les choses : qu’est-ce que je peux changer un petit peu dans mon
comportement pour que cela devienne acceptable et vivable pour moi ?

Forcément, cela va avoir également un impact pour les autres. Et je vais vérifier que si les changements que ça génère sont également acceptables pour les autres. À partir du moment où cela devient acceptable des deux côtés, on est sur une balance qui est beaucoup plus équilibrée.
Certains pourraient avoir la croyance que, dans cette démarche de vérifier ce qui est bon pour moi, je suis dans quelque chose d’égoïste. Or, pour rappel, l’égoïsme, c’est de s’occuper que de son propre intérêt, sans même prendre en compte l’impact que cela a sur les autres. Ici, ce n’est pas du tout le cas, puisqu’on s’occupe de son intérêt, tout en vérifiant également l’intérêt des autres.
En conclusion, je m’adresse à tous ceux d’entre vous, dont je fais partie également, qui pourraient avoir tendance parfois à prioriser l’intérêt collectif, global, des autres, au détriment de son intérêt personnel. Je vous invite vraiment à vérifier cette grande balance pour aller vers quelque chose de plus équilibré.
J’espère que cette piste peut vous aider, vous aiguiller, vous orienter vers plus de bien-être pour vous et pour le collectif. Parce qu’en faisant ça, vous vous sentirez mieux, vous serez mieux avec les autres, cela facilitera aussi les relations avec les autres.